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Appelé en Algérie en 1959, le photographe des « Femmes algériennes » Marc Garanger est mort
jeudi 30 avril 2020, par ,
Photographe durant son service en Algérie, Marc Garanger est mort le 28 avril à l’âge de 85 ans.
- Marc Garanger . Photo Serge Deleu
À l’âge de 25 ans, Marc Garanger, jeune photographe, est mobilisé en Algérie.
« J’avais 20 ans en 1959 et comme je refusais de faire cette guerre, j’ai demandé un sursis de 5 ans en pensant qu’elle serait finie, explique-t-il. Mais j’ai été mobilisé en 1959. Je suis parti contre mon gré avec mon Leïca en poche, déterminé à témoigner contre cette guerre avec laquelle je n’étais pas d’accord. »
Durant les 28 mois de son service, il réalise quelque 20 000 photos, dont 2 000 portraits, de femmes principalement, pour des papiers d’identité à la demande de l’armée française
« Le commandant me demandait des photos d’identité, je livrais des photos d’identité. Ensuite, je faisais les images que je voulais et je gardais les négatifs pour moi ».
Marc Garanger avait réalisé de nombreux reportages dans le monde entier : Sibérie, Japon, Louisiane, États-Unis. Mais ceux qui l’avaient marqué concernaient essentiellement son expérience algérienne.
Il a contribué à de nombreuses publications, parmi lesquelles, notamment :
Femmes algériennes 1960, éditions Contrejour, 1982
Femmes des Hauts-Plateaux, Algérie 1960, La Boîte à documents, 1990
Retour en Algérie, Atlantica 2007
À lire :
Portraits de femmes algériennes : « Elles m’ont foudroyé du regard »
https://information.tv5monde.com/terriennes/portraits-de-femmes-algeriennes-elles-m-ont-foudroye-du-regard-2812
Disparition. Marc Garanger, une vie passée à réparer
https://www.humanite.fr/disparition-marc-garanger-une-vie-passee-reparer-688543
Messages
1. Appelé en Algérie en 1959, le photographe des « Femmes algériennes » Marc Garanger est mort , 1er mars, 14:50, par mohammed guerriche
ni les hommes ni les femmes n’avaient de cartes d’identités avant le declencehment de la revolution c’est après la declaration de guerre et le regroupememnt des populations campagnardes autour des casernes pur d’une part se proteger des cuops de l’armée nationale et d’autre part avoir les gens tout près de la caserne ce qui facilite leur controle jours et nuits et à tout moment…