Nouvelle stèle à Paris à la mémoire des victimes du 17 octobre 1961

Sur une proposition de David Assouline, sénateur PS, le Conseil de Paris a voté l’apposition d’une plaque à la mémoire des victimes du 17 octobre 1961.
Située à l’angle du Pont Saint-Michel et du Quai du Marché Neuf, elle a donné lieu, le 17 octobre 2019, à la lecture par Didier Daeninckx d’un extrait de Fatima pour mémoire, jeune fille dont on a retrouvé le corps rejeté par la Seine quelques semaines après le massacre. Un quart de siècle plus tard, la dépouille de Fatima a quitté le cimetière de Stains pour être enterrée dans le village familial de Kabylie. Pour Anne Hidalgo, « cette stèle marque une nouvelle étape dans la mémoire de cette tragédie. Nous avons souhaité être ici, aujourd’hui, aux côtés des familles des victimes, des associations algériennes et franco-algériennes pour commémorer cette tragédie ».

« La stèle, ce n’est qu’une avancée », disent les Algériens présents. « Nous voulons la reconnaissance officielle de ce crime d’État et l’ouverture des archives ». « Je me félicite qu’Emmanuel Macron ait reconnu le crime commis contre Maurice Audin, dira Olivier Le Cour Grandmaison, « mais j’attends une déclaration similaire concernant le 17 octobre 1961. Il est temps que le Président de la République confirme, par un geste symbolique, la reconnaissance et la condamnation de ce crime d’État. Cette reconnaissance doit s’étendre aux milliers d’Algériens qui en ont été victimes ».

Le Collectif pour le 17 octobre 1961, dont fait partie la 4acg, ne dit pas autre chose en demandant que des mesures significatives soient prises pour que la lumière soit faite et que les historiens puissent enfin travailler en ayant libre accès à l’ensemble des archives.

Source : https://www.pressreader.com/algeria/el-watan-algeria/20191019/281492163090696

Une intervention d’Olivier Le Cour Grandmaison : https://twitter.com/NadiaBeyInfo/status/1185210910375399425/video/1