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Tournée du film "Retour en Algérie" en région lyonnaise

dimanche 15 mai 2016, par Anne Doussin , Olivier Balvet

De fin mars à mi-avril 2016, le film a été projeté dans 12 salles dont :
7 de la Métropole de Lyon (Lyon - Saint-Priest – Caluire – Neuville s/ Saône – Vaux en Velin – Rilleux la Pape) et 5 dans les départements du Rhône (Saint Martin en Haut – Sain Bel - Villefranche s/Saône), de la Loire (Rive de Gier) et de l’Isère (Péage de Rousillon).

Près de 1000 participants, fort public en particulier dans le Rhône rural (entre 130 et 200 par séance), mais bien plus faible en banlieues "ZUP" de Lyon (entre 25 et 40 par séance).
Les médias ont assuré une bonne couverture pour chaque projection (jusqu’à des demi-pages) par les éditions locales du quotidien Le Progrès et de l’hebdomadaire Le Pays, ainsi que deux longues émissions sur des radios locales avec le réalisateur Emmanuel Audrain.

"Algérie : paroles d’appelés. Entre témoignages et retour sur images, Emmanuel Audrain retrace le cauchemar des appelés pendant la guerre d’Algérie qui avaient 20 ans entre 1954 et 1962. Torture et "corvées de bois" sont les blessures dont leur génération n’a pu parler."
(Stéphane Voyant in "Le Pays")

Notons une excellente écoute du public avec échanges longs et riches après la projection, à dominante de témoignages d’anciens appelés et de pieds-noirs. Rares ont été les personnes contestataires ou qui ont quitté la salle.
Emmanuel n’a jamais opéré seul, tant lors de projections qu’en points presse, une douzaine de membres 4acg y ont participé et se sont bien exprimés à titre personnel et au titre de la 4acg

Quelques interventions :

"J’écris pour un journal en Algérie. Je veux que ton film paraisse dans mes pages. Des ponts sont indispensables entre nos deux pays."

Une femme se rappelle qu’un appelé étant décédé en Algérie, la famille avait refusé les honneurs militaires soupçonnant que c’était l’armée française qui avait tué son fils parce qu’il avait dénoncé la torture.

 Un Franco-Algérien (son grand-père Algérien a subi la torture et ne pouvait plus dormir) : "il faudrait aussi donner la parole à ceux qui ont subi la torture".

Trois femmes Algériennes prennent la parole, sans animosité, en racontant des faits de guerre douloureux dont elles avaient mémoire.

Un ancien appelé demande le micro pour s’exprimer : "Je vais vous dire... " et les larmes l’envahissent ... Nous n’en saurons pas plus.

D’autres interventions ont témoigné de contacts intéressants entre les Algériens et les Français, certains ont travaillé en Algérie peu de temps après l’Indépendance, d’autres y travaillent actuellement, une dame a des contacts avec des associations de femmes et elle fait le voyage. J’ai été surprise avec bonheur par toutes ces marques d’amitié réciproque entre les deux pays (Micheline).

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