Accueil > Presse, autres associations > Lancement d’une chaîne de télévision franco-algérienne
Lancement d’une chaîne de télévision franco-algérienne
lundi 29 juillet 2019, par
Une chaîne de télévision franco-algérienne sera lancée en 2020. Il s’agit d’un media audiovisuel construit sur le modèle d’Arte, qui mêlerait l’histoire commune de l’Algérie et de la France, ainsi que leurs relations aujourd’hui. L’ancien membre du CSA, Rachid Arhab, et l’ex-patron des programmes de TF1 et de France-Télévisions, Pascal Josèphe, travaillent à la mise en place des dernières touches au projet, selon le Journal du Dimanche (JDD).
Ce projet qui date de 2017 prend forme deux ans plus tard. Il a été suggéré par le président français Emmanuel Macron qui a déclaré à l’époque : « nous pourrions poser les fondations d’une plateforme de diffusion franco-algérienne pour la télévision en ligne, en partenariat avec les chaînes existantes, à l’image de la chaîne Arte ».
Rachid Arhab, l’un des principaux responsables du projet, a tenu à rappeler que « la guerre d’Algérie, la mémoire collective, la place de l’islam, la laïcité, le terrorisme, la crise des migrants et des réfugiés, la crise économique, et la crise politique » sont des sujets qui préoccupent les deux pays, tout en insistant sur le fait qu’« un Français sur sept a un lien avec l’Algérie ». Il affirme qu’il a engagé des discussions avec les autorités algériennes en vue de ce projet.
Rachid Arhab explique l’importance de ce média, il déclare qu’« au-delà du fait qu’il nous est apparu important de réconcilier deux visions de l’histoire, jamais un projet n’a été autant d’actualité. Il y a entre ces deux nations une proximité que l’on ne peut ignorer ».
Cette chaîne qui devrait voir le jour à l’horizon 2020 en numérique et sur les réseaux OTT, aura pour objectif de collecter et de rassembler la mémoire audiovisuelle commune à ces deux pays. Les promoteurs du projet ont l’ambition de récupérer les archives non exploitées de l’INA, ainsi que de la télévision algérienne. Ils envisagent même de puiser dans l’agence d’images de la défense (ECPAD).