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La stèle pro-OAS de Marignane sera retirée...

Décision du Conseil d’État du 14 novembre

mercredi 16 novembre 2011, par Gérard C. Webmestre

Il y a quelque jours, profitant de la la complaisance ou de l’aveuglement des pouvoirs publics le Président de l’ADIMAD (une organisation qui ne cesse de glorifier les anciens criminels de l’OAS) se retrouvait décoré de la légion d’honneur, une véritable insulte à la dignité de cette décoration.
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Mais aujourd’hui , grâce à la ténacité de notre ami JF Gavoury, et à une décision du Conseil d’État, la mairie de Marignane doit enlever la stèle Pro-OAS du cimetière. Et pour la seconde fois JF Collin et son ADIMAD vont devoir se transformer en déménageurs, en n’oubliant pas, pour se donner du cœur à l’ouvrage de chanter, comme à Darney en juin 2011, un vibrant "Ave Maria" !

Voici en résumé l’essentiel de l’arrêt du Conseil d’État du 14 novembre :

Une stèle dédiée à l’OAS n’a pas sa place dans un cimetière

Le Conseil d’État confirme l’annulation de l’arrêté du maire de Marignane accordant à l’Association amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française (ADIMAD), l’autorisation d’occuper un emplacement dans le cimetière pour y ériger une stèle, laquelle ne constituait pas un simple monument commémoratif à la mémoire de personnes défuntes mais manifestait une prise de position politique et procédait à l’apologie de faits criminels. En effet, en délivrant cette autorisation, le maire a autorisé l’occupation du domaine public communal pour un usage qui, d’une part, n’était pas compatible avec la destination normale d’un cimetière et, d’autre part, était de nature à entraîner des troubles à l’ordre public. C’est à bon droit qu’il a été fait injonction au maire de procéder à l’enlèvement de la stèle.

Le jugement intégral est disponible ici

Ceux qui aiment analyser les textes juridiques découvriront dans l’arrêt quelques détails étonnants ou réjouissants !

Étonnant, mais quand même drôle, en lisant que la mairie doit 3000 € à l’ADIMAD. Bien oui, cette pauvre association avait confiance dans l’arrêté municipal et avait donc eu des frais d’érection. Et maintenant il faut remballer.

Réjouissant car l’ADIMAD perd son appel et doit 4000€ à Jean-François Gavoury.

Enfin et surtout, pour les associations comme 4ACG qui ne cessent de rappeler que la tolérance dont bénéficient las associations comme l’ADIMAD est insupportable, cette décision du Conseil d’État devrait mettre un coup d’arrêt aux vélléités d’une extrême droite fascisante.

Car cette cohorte de nostalgiques n’a de cesse que de vouloir remonter le temps pour retrouver la période où rien ne l’empêchait d’exercer ses talents de colonialiste. Encore que cet exercice etait plus révélateur d’ infamies que de talents.

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